Atelier d'écriture : le doux frisson d’octobre.

L’automne s’installe. Les arbres enfilent leurs manteaux flamboyants, les jours raccourcissent, l’air est plus frais et plus humide, le vent et les nuages s’invitent fréquemment dans notre quotidien. On ressort les manteaux et les pull-overs. On rallume le chauffage. Notre rythme biologique se modifie. Pour certains, l’automne favorise une irrépressible envie de rester chez soi. Pour d’autres, cette saison est propice aux balades en forêt.

Pour tous, l’automne nous invite à ralentir et prendre le temps de la douceur, du calme et de la réflexion.

Le mois d’octobre est aussi marqué par les festivités d’Halloween. Loin des polémiques qui envahissent les débats chaque année sur le sujet, Halloween est aujourd’hui un incontournable de nos célébrations annuelles. À l’approche de la Toussaint, cette fête ancestrale est une manière ludique de célébrer notre peur de la mort et je dois reconnaître que j’affectionne tout particulièrement cette ambiance. Ainsi, le thème d’Halloween représente à mes yeux une source intarissable d’inspiration et un formidable terrain de jeux pour écrire.

L’atelier de ce samedi a accueilli un petit groupe de participants que le thème n’a pas effrayé, bien au contraire ! Des couleurs de l’automne à un célèbre poème de Baudelaire en passant par un bel extrait musical de Tchaïkovski, chacune des propositions d’écriture a su attiser leur inspiration. Au gré des consignes, les écrivants ont puisé dans leur imagination ou leurs souvenirs pour proposer des écrits tantôt légers ou mélancoliques, tantôt sombres ou angoissants: le réconfort d’une soupe de citrouille, la nostalgie des jeux déguisés de l’enfance, l’obscurité lumineuse d’une scène de théâtre ou encore le récit terrifiant d’un moment de panique, autant de textes délicieux ou effrayants qu'ils ont partagés au groupe.

Ainsi, chacun des participants s’est laissé emporter par l’ambiance magique et mystérieuse du mois d’octobre et le plaisir d’écrire ses souvenirs et ses peurs.

Pour conclure, voici le doux texte d’une des participantes qui, pour le composer, avait pour contrainte d’utiliser les mots « gouda » et « orange » ainsi que la phrase « j’aime regarder tomber les feuilles d’automne ».